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Rien donc a priori n’autorise l’institution à centrer le pouvoir de l’Eglise sur Pierre et à travers lui sur ses seuls successeurs masculins représentés par un épiscopat qui naîtra longtemps après la mort de Jésus. C’est pourtant sur ces fondements que se crispe le « principe pétrinien ». (Sylvaine Landrivon - théologienne, « En finir avec la vision "balthasarienne" de la différence entre hommes et femmes » - golias-hebdo.fr, 9-15/5/2024, vers l'article, p.2-3) Renvoi d’une religieuse : n’en déplaise au Vatican, la justice française a protégé les droits d’une citoyenne : " Peu amène et condescendante, une note verbale du Vatican conteste la condamnation par le tribunal civil de Lorient, début avril, d’un cardinal pour le renvoi abusif de sœur Marie Ferréol. L’affaire aura mis en lumière les graves dysfonctionnements du droit canonique, très peu respectueux des droits de la défense et des victimes. (Bernadette Sauvaget, Libération, 15/4/2024, vers l'article) Le diaconat féminin évacué des débats du synode : « La justification est un peu grossière » : « Le pape a exclu des prochains groupes de travail sur le synode la question du diaconat féminin. Pour les membres du pôle action du Comité de la jupe, la justification qui a été donnée par la sous-secrétaire du synode est « un peu grossière ». Elles rappellent que la question des magistères féminins est posée depuis plus de cinquante ans. » (Sylvaine Landrivon et Carmen Chaumet, La Croix, 16/4/2024, vers l'article) Congrès international sur les abus de pouvoir dans l’Église (zenit.org, 13/3/2024, vers l'article) Portrait - Victor Manuel Fernandez, l’autre Argentin qui secoue le Vatican : " Depuis sa nomination à la tête du dicastère pour la doctrine de la foi, le cardinal Victor Manuel Fernandez ne cesse de s’attirer les critiques. Mais ce théologien aussi discret que proche du pape François, qui a porté la bénédiction des couples de personnes homosexuelles, assume de provoquer des tensions. C’est lui qui doit présenter, lundi 8 avril, le nouveau texte du Vatican sur la dignité humaine. " (Loup Besmond de Senneville (à Rome), La Croix, 4/3/2024, vers l'article) Demain : une Église à deux vitesses, post-synodale et décentralisée ? : " Plus précisément, les Belges ont demandé à Rome de laisser la question de l'ordination des femmes au diaconat être décidée au niveau régional, voire local, et ont appelé à la fin du célibat universel des prêtres dans l'Église latine.
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Mais si les évêques belges ont adopté pratiquement le même programme progressiste que leurs homologues allemands, ils l'ont fait sans que Rome ne le leur reproche.
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Cette même dynamique s'est manifestée l'année dernière, lorsque les évêques belges ont élaboré un manuel de bénédiction liturgique pour les couples de même sexe avec l'approbation de Rome, tandis que l'Église allemande a continué à proposer de telles bénédictions dans les églises du pays, s'attirant au passage les foudres du Vatican. " (Hubert Damien, Belgicatho, 21/2/2024, vers l'article) Dans la perspective du synode d'octobre 2024, les évêques belges demandent le diaconat des femmes et l'abolition du célibat obligatoire : " Les évêques belges exposent leurs priorités dans un projet de texte, qui sera soumis à la discussion des groupes de réflexion et des conseils dans les différents diocèses. Dans ce document, ils partent de trois constats :
Une Église synodalement missionnaire exige un dialogue ouvert avec les développements actuels du monde qui nous entoure. L'Église ne peut pas se limiter à une voie à sens unique dans la proclamation de la Bonne Nouvelle au monde.
- Nous demandons que le synode décrive la/les tradition(s) de notre Église comme dynamique(s) et en développement constant.
- Nous demandons à être encouragés à concrétiser la décentralisation de certaines décisions dans l'Église, ce qui lui permet de travailler ensemble dans l'unité avec une diversité plus légitime.
- Nous demandons une concrétisation de la "responsabilité" des évêques dans une Église synodale. " (Lieve Wouters - Kerknet, www.belgicatho.be, 20/2/2024, vers l'article) Après le sommet de 2019 au Vatican sur les abus, les victimes restent encore traumatisées par le système censé traiter leurs affaires. Tiraillements entre la Belgique et le Vatican sur le sort de l’évêque accusé de pédocriminalité : " Les autorités belges demandent que le titre de prélat soit retiré à l’ancien évêque de Bruges Roger Vangheluwe.
Une enquête judiciaire commencée il y a plus de treize ans et jamais achevée, une autre diligentée par le Conseil supérieur de la justice pour déterminer si ladite enquête a été correctement menée, une commission parlementaire mise en place après une émission de télévision qui a incité des dizaines de victimes d’abus commis par des prêtres à se manifester : le scandale des violences sexuelles dans l’Eglise catholique en Belgique est loin d’être éteint. " (Jean-Pierre Stroobants, Le Monde, 10/2/2024, vers l'article) Évolution de l’interprétation de l’abus sexuel dans l’Église catholique - Vers l’option prioritaire aux victimes : " Cependant, le plus difficile reste à faire, à savoir changer la culture d’un « entre soi » ecclésial. Le pape n’est pas suivi partout ni par tout le monde. De plus, changer la culture prend du temps. Habituellement, cela commence par la formation, en l’occurrence la formation des prêtres en premier lieu. L’ajout de certains cours de sciences humaines peut être un bon début, mais cela peut ne pas être suffisant. Il faudra avoir le courage d’examiner si les séminaires, sous leur forme actuelle, offrent le meilleur environnement pour mettre fin à la culture cléricale. " (Karlijn Demasure, cairn.info, 2020, vers l'article) Wolnosc, la parole libre : Lutte contre les abus dans l’Eglise : le point zéro ? " Or il s’agit d’une « orgueilleuse illusion », et « de cette illusion de société parfaite découle beaucoup des terrifiantes affaires qui ont été portées au grand jour ». En effet, seul l’Etat est en mesure de rédiger un droit pénal et il n’est pas possible de juger des personnes sur le territoire français, même par un droit disciplinaire, « sans respecter les normes fondamentales en vigueur en France et en Europe. Or, « « unanimement, explique-t-elle, « le droit canon fait fi de nombreuses normes » en particulier « découlant des droits de la défense, du droit à un procès équitable, de la place des victimes dans la procédure ». Ces difficultés sont accrues par le fait que l'Église échappe à toute qualification juridique en droit français. Enfin, sur l’efficience du tribunal, celle-ci explique que celui-ci continue à suivre une procédure, celle des « protocoles avec le parquet », lesquels ne sont en droit que des déclarations d’intention, « sans force juridique contraignante » - ce qui préoccupe légitimement sur les suites juridiques données aux dossiers. " (Sabine Faivre, wolnosclaparolelibre.blogspot.com, 24/01/2024, vers l'article) « Homosexualité : pourquoi l’Eglise ne bougera pas »
Tel était le titre d'un article concernant l'homosexualité qui a été publié sur le blog Cath'lib de René Poujol le 30 septembre 2015.
Mon commentaire du 1er octobre 2015 reste d'actualité :
Dans sa version actuelle, le Catéchisme de l’Église catholique est d’une duplicité rare à propos de la « discrimination » à éviter à l’égard des personnes homosexuelles.
Non seulement une mise en sourdine … de la condamnation des actes homosexuels est-elle hautement souhaitable, mais il me semble urgent que le Magistère clarifie une fois pour toutes la formule hypocrite utilisée dans son Catéchisme. L’Église catholique face aux unions civiles homosexuelles : " « Les personnes homosexuelles ont des droits à être dans une famille, ils sont enfants de Dieu, ils ont le droit à une famille. On ne peut pas expulser quelqu’un d’une famille ou lui rendre la vie impossible pour cette raison. Ce que nous devons faire c’est une loi d’union civile, car ils ont le droit à une couverture légale. C’est ce que j’ai défendu. » "
" Ces paroles du pape François, datant d’un interview de 2019 par une journaliste mexicaine et reprises en partie de manière inédite dans un documentaire présenté à Rome le 21 octobre dernier, ont suscité des interrogations sur un changement dans l’enseignement de l’Église catholique par rapport aux unions légales entre personnes de même sexe. " (Brice de Malherbe, theconversation.com, 23/11/2023, vers l'article) Dans un contexte patriarcal – qui a longtemps dominé le monde et qui continue à prospérer – personne ne se soucie, en effet, des droits auxquels chacun peut prétendre et c’est encore souvent la loi du plus fort qui l’emporte dans nombre de pays en dehors de l'Europe.
En revanche, dans les pays occidentaux en ce XXIème siècle, les régimes patriarcaux ont fait long feu. C’en est donc légalement fini de la domination arbitraire des hommes sur les femmes ainsi que de l’exploitation des enfants par les adultes. Plaise à Dieu qu’il en soit bientôt fini aussi de la « culture du secret » et de la « loi du silence », qui auront été autant d’abus psychologiques déguisés, au sein de l’Eglise catholique. «Mon abuseur me faisait croire qu’il retirait le diable de mon corps» " Marie (prénom fictif) a subi pendant cinq ans des abus sexuels de la part de son oncle prêtre, dans les années 1960 dans le canton de Fribourg. Aujourd’hui toujours croyante bien que sortie de l’Eglise, elle met en cause la vision de la sexualité dans l’enseignement catholique. " (Raphaël Zbinden, cath.ch, 8/9/2023, vers l'article) FACEBOOK - Message de Patrick Royannais : " Certains continuent à justifier par la soi-disant disponibilité qu'auraient les célibataires, le célibat ecclésiastique. Si au moins ils avaient des raisons théologiques.
Pourquoi les prêtres ne sont pas mariés ? " (Patrick Royannais, 17/12/2022, vers l'article) LE MALAISE DES PRÊTRES - " LE CÉLIBAT OBLIGATOIRE, C'EST L'ENFER ! " : " : " Ce constat amène Iavazzo à poser les questions suivantes : « L’Église admet-elle que contraindre à l’abstinence sexuelle obligatoire, tous ceux qui entendent se consacrer au service de la communauté, revient à assumer une responsabilité que les faits déclarent insoutenable pour beaucoup et donc injuste et donc inappropriée ? L’Église sait-elle qu’il y a des hommes qui vivent un enfer personnel à cause de cela ? Sait-elle qu’ils entraînent souvent dans cet enfer d’autres personnes, dont la seule faute est seulement d’aimer ? " (Eletta CUCUZZA - traduction P. Collet, Adista, 01/10/2021 - https://www.adista.it/articolo/66760, vers l'article) ABUS SEXUELS DANS L’ÉGLISE : LA CARTE MONDIALE DE LA JUSTICE : " Des dizaines de milliers de victimes, à travers le monde, sur plusieurs décennies : le dossier des abus sexuels impliquant des membres de l’Église catholique présente une question de justice inédite. Pour révéler et faire face à l’ampleur des crimes, une multitude de mécanismes de justice transitionnelle sont à l’œuvre. Rapports d’experts, commissions d’enquête, commissions vérité, procès : Justice Info publie la carte mondiale de cette justice parcellaire, très sensible, souvent innovante, face à un crime institutionnel hors normes. " (JUSTICEINFO.NET, 8/9/2020, VERS L'ARTICLE) Du triomphe au désastre. Les cinq écueils des communautés nouvelles : " Il était une fois les communautés nouvelles. Oui, celles-là mêmes qui avaient été triomphalement convoquées par Jean-Paul II le jour de la Pentecôte 1998. Il voyait en elles les « expressions providentielles du nouveau printemps suscité par l’Esprit avec le Concile Vatican II ». Toutes au service direct du Pape et libérés des tracasseries des diocèses, afin que l’Église puisse refleurir dans le monde. Opus Dei, Focolari, Légionnaires du Christ, Communion et Libération, Communauté de Saint’Egidio, charismatiques, chemin néocatéchuménal, et bien d’autres encore, diverses et variées. " (Sandro Magister, L'Espresso - diakonos.be, 20/11/2023, vers l'article) Olivier Abel : « Il n’est pas possible au prêtre de pardonner à la place des victimes » : " Pour Olivier Abel, théologien protestant, l’Église romaine s’est construite sur le monopole du pardon, délégué au prêtre. C’est ce monopole qui permettait encore naguère de gérer entre soi les abus sexuels. " (Olivier Abel, La Croix, 14/11/2023, vers l'article) Pour mieux protéger les enfants, la loi crée de nouvelles infractions sexuelles. Aucun adulte ne peut se prévaloir du consentement sexuel d'un enfant s'il a moins de 15 ans, ou moins de 18 ans en cas d'inceste. D'autres dispositions complètent le texte (sextorsion, prostitution des enfants...) : La loi a été promulguée le 21 avril 2021. Elle a été publiée au Journal officiel du 22 avril 2021. Le sommet majeur du pape au Vatican se termine sans rien sur les femmes diacres, ni mention des catholiques LGBTQ : " Alors que les précédents documents préparatoires à cette réunion très suivie étaient marqués par la franchise et l’ouverture, le rapport de synthèse de l’assemblée du 4 au 29 octobre adopte un ton beaucoup plus prudent. Bien qu’il contienne 81 propositions, celles-ci sont souvent très ouvertes ou générales, et le texte appelle au moins 20 fois à une étude théologique ou canonique plus approfondie, à une évaluation ou à un examen plus approfondi. " (Lucienne Gougenheim, nsae.fr, 30/10/2023, vers l'article) Synode catholique : « Les dés sont déjà pipés puisque des demandes cruciales de beaucoup de chrétiens ont été éliminées d’emblée ».
TRIBUNE de Jacques Musset -Bibliste : " Jacques Musset, bibliste et ancien prêtre, déplore, dans une tribune au « Monde », le manque d’ambition du synode catholique actuel : « Il s’agit davantage de sauver la religion institutionnalisée, moyennant quelques aménagements, que de la décaper sérieusement en se laissant guider par l’Évangile ».L’Église catholique romaine peut-elle se réformer en profondeur, selon l’esprit de Jésus de Nazareth [...] ? Qui ne voit que les dés sont déjà pipés, puisque le règlement édicté pour la tenue du synode élimine d’emblée et définitivement – c’est la volonté du pape - des demandes cruciales formulées par nombre de chrétiens, comme l’accès des femmes à la prêtrise ou la levée de l’imposition du célibat des prêtres et, beaucoup plus profondément, la nécessité de remettre en question les piliers même de ce que l’on peut appeler le « système » catholique : les dogmes et la morale officielle élaborés et formulés lors des conciles des IVe et Ve siècles, dans des langages et des représentations datant d’une culture périmée, de même que les liturgies qui, mêmes réinventées lors de Vatican II, reposent sur les bases anthropologiques et théologiques des temps anciens. " (Jacques Musset, 26/10/2023, Le Monde, vers l'article) Le pape François peine à apaiser les tensions suscitées par ses réformes : " RÉCIT - Le synode, ce débat sur l’avenir de l’Église, dont le premier volet s’achève dimanche, ne convainc toujours pas les prélats. " (Jean-Marie Guénois, Le Figaro, 28/10/2023, vers l'article) Abus sexuels: l'Eglise catholique veut secouer les consciences dans ses rangs : " Les organisateurs insistent beaucoup sur l'après-sommet, qui donnera lieu à certaines réformes du système, à court, moyen et long terme, comme celle de "retoucher" des lois de l'Eglise qui en auraient besoin, précise l'un d'eux, l'archevêque maltais Charles Scicluna.
Une description qui hérisse déjà Anne Barrett Doyle, co-directrice de BishopAccountability.org, une banque de données publique américaine documentant les enquêtes sur les prêtres soupçonnés de crimes sexuels. "Le droit canon doit être changé, non pas juste retouché ou modifié, mais fondamentalement changé pour cesser de donner la priorité aux prêtres sur les hommes et la vie des enfants et adultes vulnérables qui sont agressés sexuellement", a-t-elle assené devant la presse, à Rome.
" L'Eglise est très loin d'avoir arrêté l'épidémie", selon Mme Barrett Doyle, qui dresse un portrait peu flatteur de l'action des épiscopats des plus grands pays catholiques, du Brésil, en passant par le Mexique, la Colombie, les Philippines ou le Congo. " (rtbf.be, 21/2/2019, vers l'article) François, le premier pape pour la dépénalisation de l’homosexualité : " A deux reprises, début 2023, le pape François a déploré les lois criminalisant les relations homosexuelles. Il est le premier pontife à avoir franchi ce pas. Un appel qui sera sans doute difficile à entendre dans certaines parties du monde. " (Raphaël Zbinden, cath.ch, 20/2/2023, vers l'article) Rapport Sauvé : « Gravité, honte et sidération » : " Mgr Thibault Verny est en charge des dossiers d’abus pour le diocèse de Paris. Il répond à nos questions suite au rapport de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase) rendu le 5 octobre. " (Paris Notre Dame, 14/10/2021, vers l'article) Mgr Wintzer : « Le cléricalisme est une théologie » : "TRIBUNE. Pour Mgr Pascal Wintzer, archevêque de Poitiers, le cléricalisme s’appuie sur une vision particulière de Dieu, « un Dieu qui a réponse à tout, qui résout les problèmes comme par magie ». Une idée incompatible avec le Dieu de la Bible, qui à travers Jésus « se remet aux mains des hommes »."(Pascal Wintzer, La Croix, 30/12/2022, vers l'article) #Investigation : le célibat des prêtres, la promesse impossible ? : "Les questions de mœurs sont taboues, celles concernant la sexualité sont proscrites. Les prêtres sont instruits d’une telle façon que l’affection et les plaisirs de la chair sont considérés comme des vices auxquels il ne faut pas succomber… Jusqu’au jour où tout bascule : l’amour frappe à la porte et fait vaciller les convictions religieuses.", 15/2/2023, vers l'article) « Il est l’heure de faire l’audit de la façon dont l’Église aborde la sexualité et le genre » : « Quoi qu’il en soit, l’enchaînement de ces deux événements majeurs [10 ans après la création de la Manif pour tous et 1 an après la publication du Rapport Sauvé] aura montré que les enjeux de la démocratie sexuelle, de plus en plus plébiscitée par nos contemporains, ne sont ni des lubies de minorités activistes ni des accidents de l’histoire : ils relèvent d’un approfondissement de la notion de dignité de la personne. » (Josselin Tricou et Anthony Favier, La Croix, 7/10/2022, vers l’article)
Retour Le Père David Gréa – qui était un prêtre célibataire heureux – s’est marié avec Magalie tout en restant prêtre : un exemple (Dimanche en politique, france3.fr, 9/11/2018, vers le reportage)
Retour Le docu Arte « Célibat des prêtres » qui lève le voile sur le plus gros tabou de l’Église : « Dans la religion catholique, devenir prêtre signifie consacrer sa vie à Dieu et donc rester chaste. Une vie de célibat imposée par l’Eglise, mais en réalité pas toujours respectée. Dans le documentaire, des prêtres brisent le tabou et témoignent avoir quitté leur ministère par amour. » (Ana Michelot, Flair, 20/9/2022, vers l’article)
Retour LE PROBLEME DU CELIBAT DES PRETRES... : « La vocation du célibat est grandiose dans son objectif et très respectable. C’est la consécration à Dieu de tout son être. C’est le don le plus généreux qui soit. Nombre de saints connus ou ignorés ont vécu cet état d’une manière admirable et sanctifiante. Il n’est nullement question d’y porter atteinte. Le vrai problème est celui de son obligation pour devenir prêtre, dans l’Eglise Romaine. Or, tout candidat au sacerdoce n’a pas les possibilités de s’engager toute sa vie dans le célibat. D’autant que les jeunes vocations sacerdotales ou même monastiques, suscitées par la générosité de la jeunesse, risquent souvent de se révéler difficilement supportables à l’âge de la maturité. Les exemples nombreux sont là pour confirmer la réalité douloureuse de ce problème. » (Mgr Maurice Cantor, eglise-ste-marie.org, vers l’article) Retour « Peut-on vraiment se préparer à une vie d'abstinence ? En Suisse, la formation des séminaristes prend désormais en compte l'aspect psycho-sexuel des aspirants prêtres. La formation est-elle la clé du problème? Est-ce plus largement la doctrine de l'Eglise catholique sur la sexualité qui est à revoir ? » (Formation psychosexuelle et abstinence sexuelle, Reportage de Maria Nicollier suivi d'une discussion avec Marie-Jo Thiel, médecin et théologienne et Marie-Paul Ross, sœur missionnaire et sexologue, 16/5/2019, vers le reportage)
Retour « Le cléricalisme : voilà l'ennemi ! » : (Le Club des Hommes en Noir, 15/10/2021, vers l’émission)
Retour Sodoma ou l’hypocrisie de l’Église catholique : « Plus un ecclésiastique est véhément contre les gays, plus son obsession homophobe est forte, plus il a de chances d’être insincère et sa véhémence de nous cacher quelque chose. En clair, pour se protéger et que personne ne découvre son homosexualité, le prélat homosexuel a tout intérêt à s’attaquer à l’homosexualité en général et se faire le défenseur de la tradition et de l’hétérosexualité. Certains vivent leur homosexualité dans la souffrance, d’autres la vivent tranquillement mais dans l’hypocrisie et c’est cette dernière qu’il faut dénoncer et torpiller. » (Patoche, le-libertaire.net, 18/3/2019, vers l’article)
Retour Crise de l’autorité dans l’Église : cette lame de fond qui vient - Ici, une visite canonique débouche sur le blocage brutal d’ordinations ; là, une autre visite, apostolique cette fois, est déclenchée dans un diocèse ; ailleurs, c’est une communauté charismatique qui est dissoute ; quelques jours plus tard, une association publiant des revues pour la jeunesse perd sa reconnaissance diocésaine. Puis on apprend avec émotion qu’un prêtre de 50 ans s’est suicidé…
Ces quelques exemples récents sont tous d’ordres différents, et pourtant tous touchent à la même réalité d’un malaise et d’un mal-être qui traversent l’Église catholique dans notre pays. En cela, ils rejoignent également bien des remontées de l’actuel synode, sur les questions de gouvernance. (Aymeric Christensen, La Vie, 4/7/2022, vers l’article)
Retour Lettre au Nonce Apostolique « L'autoréférentialité dans l'église. » (Entretien de Pascal Hubert avec Ignace Berten - dominicain et théologien, chercherlasource.be, 24/4/2021, vers l’entretien) La pédocriminalité c’est aller contre le commandement « Tu ne tueras pas » : « En dénonçant la mentalité corporatiste de l’Église catholique qui a longtemps cherché à étouffer ces affaires (notamment en faisant du silence des victimes une condition à l’octroi d’indemnisations), Jean-Marc Sauvé a appelé à des « actions vigoureuses », notamment la reconnaissance des actes passés et des mesures préventives dans la formation et le discernement vocationnel. Il a mis en garde contre une sacralisation excessive de la personne du prêtre. » (Radio Vatican, 5/10/2021)
Retour Nicolas Betticher: « L’Eglise doit se centrer sur le Christ, pas sur le prêtre! » : « Face aux abus sexuels, nous étions très démunis. Il n’y avait pas de base légale dans le droit canon. Le fait que les évêques soient juges et parties dans la procédure n’est plus du tout crédible. » (cath.ch – Centre catholique des médias, 29/7/2021) L’innocence originelle : « Si l’on faisait l’effort capital de se débarrasser de ce fardeau [le péché originel], il serait plus facile alors d’abandonner une culture patriarcale, la relégation des femmes, le blâme des homosexuels, la complicité avec les abus sexuels et spirituels. Car ce dogme pourrait bien être leur racine la plus profonde, la plus dure à déterrer. » (Jacques Neirynck, CCBF, 16/8/2021) Abolition du secret pontifical pour les abus : une décision historique (Andrea Tornielli, Vatican News, 17/12/2019)
Abus [sexuels] : de nouvelles normes pour toute l’Église (vaticannews, 9/5/2019)
La communication du Vatican en plein bouleversement (Marie Malzac, La Croix, 5/1/2019)
« Dans les années 1970, la pédophilie était considérée comme une chose tout à fait conforme avec l’homme, et même avec les enfants », a dit le Pape [Benoît XVI] (Pleins feux sur l'Heure juste, 21/12/2010)
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Le scandale des prêtres pédophiles met la communication vaticane à l'épreuve (Audrey Fournier, Le Monde, 2/4/2010)
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« L’un des enjeux qui se joue à travers la crise des prêtres pédophiles, c’est donc l’adaptation du Vatican à la communication moderne. Le Vatican doit moderniser sa communication et son rapport au monde. » (Guillaume de Prémare, Laurent Lemoine, Jean Mercier, "Pédophilie, omerta et crise de confiance" dans Revue d’éthique et de théologie morale, Editions du Cerf, 2010/3)
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Démission du « ministre » de la communication du Vatican (rtbf.be, 21/3/2018)
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Paolo Ruffini, journaliste et laïc, à la tête de la communication du Vatican (Nicolas Senèze, La Croix, 5/7/2018)
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